Tout en buvant un kwa un mercredi après-midi, une idée soudaine est parvenue.
Et si on allait à Istanbul ?
Toutes emballées par la proposition, nous débutons sans traîner quelques recherches pratiques concernant les moyens de transport et la météo dont on s'en contre fiche tant que l'on va à Istanbul...
Après la soirée Hamburger (décrite précédemment), pour fêter notre départ et une bonne nuit, nous sommes enfin prêtes à prendre la route en direction de l'Orient.
Nous partirons en train dans la nuit en direction de Constanta, côte de la mer noire roumaine, dans le but d'atteindre au plus vite la frontière Bulgare. Après une courte nuit dans le train, nous arrivons toutes fraîches à Constanta de très bonne heure.
Un petit café, une petite préparation de carton spécial pouceux et de la formation des équipes puis en avant pour l'auto-stop.
Pendant que nous prenons un petit café et une petite eau de vie chez d'agréables gens,Jeni et les filles continues de faire du pouce jusqu'à la frontière. Finalement, amène toutes la troupes à la frontière que nous traversons à pied.
Bienvenue en Bulgarie ! Nous parcourons 7 km à pied rencontrons une voiture toutes les 10 minutes dont aucune ne fait signe de compatis pour partager le trajet avec nous.
C'est pour vous dire à quel point on est désespérée du pouce en Bulgarie...
Nous arrivons enfin dans un village, étrange n'est même pas assez fort pour traduire l'ambiance qu'il y régnait : va et vient de mêmes voitures, homme à cagoule... pas de secret pour cette ville frontalière.
Nous trouvons tout de même un peu de force pour faire un petit casse-croûte et demander sans tarder l'horaire du prochain bus.
Attente à l'arrêt de bus : La ruche !
Arrivée à Varna, en fin de journée, nous réservons un bus pour Istanbul, le voyage aller nous coûtera alors 41 euros. Le défi : Réussirons nous à faire un retour meilleur prix ?
Petite visite de Varna et escapade au bord de la mer Noire où nous avons aperçu une loutre. Mais une loutre ça ne vit pas que dans l'eau douce ?
Pause loutre :
Une loutre fait parti de la famille des Mustilidés tels que les fouines, les furet, les gloutons... Ce sont des mamifères carnivores, dont la plupart vivent dans l'eau douce mais il existe des loutres de mer bien qu'elles aient besoin d'eau douce pour le toilettage et l'entretien de sa fourrure. La population de Hongrie est la plus grosse d'Europe avec plus de 10 000 individus. Mais nous en avons vu une en Bulgarie...
Arrivée à 5h30 du matin à la gare routière d'Istanbul, nous prenons notre premier thé « Cay » en attendant l'ouverture du métro.
Malgré la deuxièmes courtes nuits que nous avons passé dans le bus, qui s'observent nettement sur nos visages , n'est ce pas ? Nous sommes enfin heureuses d'être à ISTANBUL !
Quel bonheur cette matinée à serpenter dans les rues paisibles de la ville en plein réveille.
Pas un chat, c'est bien une expression française inappropriée aux quartiers d'Istanbul au vu de la population de chat qui s'y trouvent.
Il en faut bien pour tout le monde, en Roumanie se sont les chiens, en Turquie les chats.
Nous avons un petit creux, il est temps de débuter les choses sérieuses : La découverte culinaire ! Voir rubrique Cuisine & Compagnie.
Malgré la foule de touristes qui nous insupporte, nous entrons dans la Mosquée Bleue.
Pause Historique :
Une des mosquée historique d'Istanbul, la mosquée bleue tire son nom des mosaïques qui ornent les mus de son intérieur. Plus de 20 000 carreaux représentent des fleurs telles que lys, rose, tulipe, œillet qui évoquent le jardin du paradis promis par le Coran.
Après une photo typique de touristes que voici :
Nous commencerons les belles rencontres par un monsieur fort sympathique et bien drôle. Il nous offre le thé, une fraise chacune, d’ailleurs qu'ils volent à son copain le commerçant. Nous attendons Selman, un ami turc à Maeva et Juliette qui était en Erasmus à Cluj.
Nous nous installons dans un hôtel au centre d'Istanbul afin de nous débarrasser de nos affaires avant de partir à la conquête de la ville.
Première aperçu du Bosphore dont l'eau est envahit de méduse.
Pause morphologie de la méduse :
Une méduse est asexuée ou sexuée, se reproduit lors de la mort, des spermatozoïdes et des ovules sont déposés au fond des océans sur les rochers et provoquent l'apparition de larves.
Sans squelette, cerveau, poumon, sang, ni droite ni gauche, la méduses se prolifèrent dans le Bosphore à cause du réchauffement climatique, augmentation de la température de l'eau et de la surpêche.
Promenade dans les grandes allées d'Istanbul, nous apercevons diverses photos d' Atatürk fondateur et premier président de la République de Turquie.
Pause sur Mustafa Kemal Atatürk (1881 – 1938 ) :
Malgré son pouvoir autoritaire, Atatürk défend l'Empire Ottoman des Alliés et instaure quelques réformes. Notamment, il inscrit la laïcité dans la Constitution Turc, donne le droit de vote aux femmes en 1934,10 ans avant la France et remplace l’alphabet arabe par l’alphabet latin.
Plus cher hôtel d'Istanbul, 1000 euros la nuit ça vous tente ?
Istanbul de nuit, n'est plus la même ville mais est tout aussi agréable, une autre ambiance s'installe, calmes dans quelques quartiers ou complètement déchaînés dans les grandes rues où la musique actuelle ne manque pas de se faire entendre dans tous les bars.
Cette soirée là, nous avions décidé de rester tranquille, du coup pâtisserie, thé et chicha à l'étage d'un petit bar.
Le lendemain nous partons pour l'Asie, nous prenons le bateau pour 3 lira (1 livre turquie = 0,339 euro) pour passer notre journée dans les rues de Üsküdar à Kadıköy.
A notre grande surprise nous apercevons plusieurs dauphins nageant entre le Bosphore et la mer de Marmara.
Pas beaucoup de chinois en Asie... Nous continuons à nous balader dans les rues avant de rejoindre Kadıköy où nous assistons par hasard à des danses traditionnelles données par de jeunes turcs.
Après avoir goûter au kebaP turc (oui ça s'écrit kebaP et non kebaB), nous dirigeons vers le port lorsque Matilde decide d'acheter 1 Simits (voir Cuisine & Compagnie) lorque qu'on se retrouve avec 14 simits dans les mains... Il nous tarde le petit déjeuné !
Ce jour là en Turquie comme en France d'ailleurs avait lieu les élections municipales, le soir quand nous sommes rentrés d'Asie, il n'y avait pas un chat dans les rues à croire que nous étions seules dans les quartiers d'Istanbul.
Pour notre dernière journée, nous débuterons par un petit déjeuner en face du Bosphore, à prendre le soleil et regarder les dauphins.
Puis nous visiterons une autre des plus grandes Mosquée d'Istanbul, nous assistons à la prière, c'est assez impressionnant.
Pourquoi pas Slacker entre deux mineret ?
Pause info religion :
Il existe 5 prières quotidiennes dans l'islam :
La prière de l'aube : A l'apparition d'une lueur blanche transversale à l'horizon Est
La prière de la mi-journée : après que le soleil a passé son zénith
La prière de l'après midi : lorsque la longueur de l'ombre d'une chose quelconque devient égale à la longueur de cette chose plus la longueur de son ombre au zénith (ça devient compliqué)
La prière du coucher du soleil: après la disparition totale du disque solaire
La prière du soir : à la disparition de la lueur rouge
Aujourd’hui opération BAZAR égyptien, vous pouvez y trouver tous ce que vous désirez : épices, noix, fruits sec, café, châle, bijoux et pleins d'autres objets artisanales ou outils divers et bien sûr, la foule n'y manque pas non plus.
Petite balade dans les quartier reculés et vu sur la pollution de l'air d'Istanbul...
En fin de journée nous commençons à nous diriger vers la gare où nous prenons sans tarder le derniers bus de la journée en direction de Plovdiv (ville au sud de la Bulgarie).
Tis is my place by Poussin (Matilde), le trajet de retour dans le bus sera un des plus long trajet que nous avons effectué...
Nous avons tenté toutes les positions pour dormir...
Mais pourquoi pas rester à la frontière Turc ? Nous avons oublié de faire le tampon d'entrée sur les cartes d'identité à l'allée, ce qui interroge drôlement le douanier.
Qui à décidé d'aller à Plovdiv ?
Soit disant, plus ancienne ville d'Europe, Plovdiv possède un théâtre romain et de nombreuses histoires sur la population Thrace dont Juliette très attentionnée l'histoire,nous écrira un article bientôt.
Arrivée 4h du matin à Plovdiv, dur … mais après une petite sieste et un petit dèj, c'est reparti pour des moments de folies en attendant le prochain train en direction de Ruse ou Roussé, ville frontalière avec la Roumanie.
Nous ne nous imaginons pas rester autant de temps dans cette locomotive, plus de 10h de train mais très agréable voyage tout de même.
Arrivée à Ruse, nous aurons une histoire de magouille avec un chauffeur de taxi, qui nous conduit finalement à la frontière.
Une fois un pied en Roumanie, nous crions de joie de retrouver le pays, « on est bien chez soi » et de quitter la Bulgarie où les gens sont bourrus et froids et où le stop marche difficilement.
Après 10-15 min de pouce, nous sommes toutes en route pour Bucarest, le chauffeur de camion communique avec ses collègues pour trouver un trajet jusqu'à Bacau pas de chance nous continuerons le stop depuis le nord de Bucarest. A cinq dans une petite camionnette, nous faisons la route en direction de Ploiesti. La tombée de la nuit approche, nous prenons une dernière fois une voiture qui nous conduit à Buzau, petit contre-temps pour Maëva et Marine, c'était sûrement la voiture de trop, nous rentrerons en train jusqu'à Bacau. Arrivée chez nous à 2h30. Il est temps de dormir un peu maintenant après tout ces périples.
A quand la prochaine aventures ?
Et si on allait en Grèce ?
